Leur apprendre à nager

Depuis le mois de septembre dernier, les Girls sont inscrites toutes les 2 à des cours privés de natation chaque mardi. J’entends déjà des réflexions au loin : « à 18 mois, c’est pas un peu tôt ? »

Oui… et non. Comme beaucoup d’autres décisions qu’on prend en tant que parents, c’est une question de choix. Et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

L’école de natation actuelle des Girls a la particularité de prendre les bébés dès 3 mois et SANS les parents dans l’eau. Nous avions testé avec Poupette, aux alentours de son 1er anniversaire, la méthode « bébés nageurs » AVEC l’un des parents dans l’eau.

Pour les avoir donc testées toutes les 2, on a pu appréhender les avantages et inconvénients de chaque méthode. Quand on est dans l’eau avec son enfant, on vit des moments intenses et particuliers, on l’accompagne non seulement dans la découverte de l’élément aquatique, mais aussi dans l’apprentissage et le jeu. Et surtout, même sous la supervision d’un moniteur, on est là pour le rassurer.

Mais depuis septembre dernier, nos 2 filles sont seules dans l’eau, chacune avec leur moniteur ou monitrice. Nous restons au bord de la piscine et n’intervenons pas. Un choix conscient et motivé par notre volonté de les voir nager. Qu’elles puissent se débrouiller SEULES dans l’eau SANS NOUS. On ne sait jamais ce qui peut arriver, au bord d’une piscine ou d’un point d’eau, alors cela nous paraissait essentiel ! Faire découvrir l’eau par le jeu à son enfant est à la portée de tout parent. Lui apprendre à nager,  se débrouiller dans l’eau, non. En tout cas pas si le parent est dans l’eau en même temps que l’enfant.

Cette méthode peut paraître dure, mais elle a fait (et fait encore) ses preuves ! (j’en suis d’ailleurs une 🙂 )

2 mois après son premier cours, Poupette passait son brevet de survie. Elle est capable de nager 30m seule sur le dos, de plonger dans l’eau, de remonter seule et de se mettre sur le dos. Rien que ça, c’est hyper rassurant en tant que parent. Et je suis convaincue aujourd’hui que si l’un de nous avait été dans l’eau avec elle, elle n’aurait pas progressé aussi vite.

BébéCha, quant à elle, pleure encore souvent lors de ses cours. Des pleurs qui ne viennent pas de la peur, mais de la frustration. La frustration de devoir tenir la position dorsale, pas forcément la plus agréable, mais seule position de survie pour un bébé. Et celle de se voir imposer des exercices ou des postures par quelqu’un d’extérieur.

Mais le jeu en vaut la chandelle, également à 2 ans. La Blondinette flotte sans aucun souci sur le dos et est de plus en plus à l’aise !

Tout cela ne nous empêche pas de continuer régulièrement à aller à la piscine avec les 2 poulettes, pour les accompagner dans le côté « fun » des plaisirs aquatiques !

Conclusion : pour apprendre à nager, à chacun sa méthode… pourvu qu’on atteigne le résultat que l’on souhaite ! Pas vrai ?

Vos petits bouts sont-ils inscrits à des cours de natation ? Ont-ils fait les « bébés nageurs » ? Ont-ils des cours via l’école ? Racontez-moi !

 

Copyright photo : flickr user Donnie Ray Jones.

12 réflexions sur “Leur apprendre à nager

  1. J’ai aussi appris seule à nager.. La dingue que je suis n’a pas voulu faire comme les autres: suivre le bord. J’ai plongé direct et nagé comme je pouvais :D. Et je suis monté dans les niveaux plus vite que les autres! J’adore ça la natation! Et quand bébé ira à l’école inch’Allah, je compte bien m’y remettre! Tu as eu une bonne idée, moi je suis pour! Ici avec les siestes de baby boy c’est encore un peu compliqué mais pourquoi pas pendant les vacances déjà! ;). Bel article ma jolie. bisous :*

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      1. Ha non le grand plouf c’est pour moi, une fois uq’il ira à l’&cole! ;). Le grand apprend avec l’école et le petit ben pas encore.. On verra, ce serait cool de faire comme toi tu fais :). Bisous

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  2. Ça m’intéresse énormément !! Quand on vit en bord de mer et entouré de piscines… c’est une chose à laquelle on pense avant même d’avoir des enfants. Il faut que je me renseigne pour savoir si cela est possible vers chez nous 🙂 merci !

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    1. Parfois il faut un peu chercher, peut-être par le bouche à oreille. Maintenant, la méthode classique de bébé nageur arrive aussi au même résultat… L’essentiel est qu’ils puissent nager finalement, peu importe la méthode 🙂

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  3. Je ne savais pas non plus que cela existait ! C’est bon à savoir ! Ici, les bébés nageurs et le jardin aquatique est surtout une acclimatation à cet élément qu’est l’eau par le jeu !

    Bonne journée

    Virginie

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    1. Merci pour ton commentaire ! Oui, c’est souvent la vision classique de l’apprentissage. Par le jeu. Ici, elles apprennent vraiment. Le moniteur laisse le côté « jeux dans l’eau » aux parents ! Chacun son rôle 😉
      Bonne soirée !

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  4. Comme vous le dites, c’est un choix mais il reste très discutable. Alors discutons en… 🙂
    Dans une société ou l’on impose aux enfants tant d’activités extra-scolaire, commencer à 18 mois, je trouve cela ha-llu-ci-nant voir un peu cruel et égoïste de la part des parents qui fantasment je ne sais quoi ! Ici c’est peut être le fantasme de la sécurisation à tout prix… utopie, et au prix des larmes de votre toute petite depuis 3 mois ! Je ne comprends pas…
    Quand vous expliquez que votre bébé pleure dans l’eau, je suis abasourdie. Cela me semble incroyable qu’on puisse rester la à assister au désespoir de son bébé, à qui on impose une pratique qui lui est inconfortable juste pour se rassurer soi, le parent un peu trop flippé qui croit qu’il peut tt maitriser ! Hypothétique noyade ? Que nenni, apprend à ton bébé de 2 ans a faire la planche ! Je ne comprends toujours pas….
    Quels valeurs et messages, lui faites vous passer à votre petite ? Que dans la vie on ne fait pas ce que l’on veut, on doit vivre et accepter au plus tôt les frustrations ?
    Dommage la vie est tout l’inverse. C’est l’exercice de sa propre liberté !
    Je me suis permise de vous donner mon avis – contradictoire – puisque vous partagez des tranches de vie au public et j’espère que cela ne vous contrariera pas…
    Bonne continuation toutefois et juste un conseil – même s’il n’est pas demandé, laissez les vivre et être libre ! C’est le plus beau des cadeaux que vous leur ferez ! Et ah, oui, faites leur confiance !!! 😉

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    1. Bonjour Angela. Et merci pour votre avis contradictoire que j’accepte, puisque c’est le principe du blog!
      Je sais que notre choix est discutable. Petite précision : je n’ai pas commencé ces cours à 3 mois, mais bien à 18.

      Chaque été, on lit dans la presse qu’un enfant s’est noyé dans une piscine ou un étang… Alors oui, c’est rassurant en tant que parents de savoir qu’elles se débrouillent toutes les 2 si elles tombent dans l’eau, mais je trouve cela loin d’être égoïste. Cela en vaut vraiment la peine. Si cette méthode peut éviter ne serait-ce qu’une noyade ou pire – une mort, le jeu n’en vaut-il pas la chandelle ?

      Je n’emmène pas mes filles au bagne chaque mardi…
      Si l’une de mes filles en venait à hurler à l’approche de la piscine ou à la simple prononciation de ce mot, j’arrêterais immédiatement. Or ce n’est pas le cas ! Elles adorent et trépignent d’impatience toutes les 2 chaque mardi car elles savent qu’elles ont leur cours de natation. Ma grande va également à la danse, mais je peux vous certifier que ce n’est pas du tout avec le même enthousiasme (raison pour laquelle elle va arrêter d’ailleurs). La plus petite est toujours partante. Une fois dans l’eau, c’est vrai, il lui arrive encore de pleurer parfois. Mais pas parce qu’elle a peur ou qu’elle n’aime pas, comme je l’explique dans mon article. D’ailleurs, à peine sortie, elle en redemande… preuve qu’elle y trouve aussi son intérêt.

      Ce n’est pas la sécurisation de ma propre personne que je cherche ici, mais bien l’autonomisation de mes filles. Car non, je ne serai pas toujours près d’elles. Je suis présente, mais loin d’être une mère louve ou hyper protectrice. Pas je-m’en-foutiste non plus. Mais c’est pas mon genre de les suivre à la trace. Elles vivent leur vie de petites filles, je suis là quand elles ont besoin de moi. Elles sont libres et je leur fais confiance, comme vous me le conseillez. Mais n’est-ce pas mon rôle de leur donner des outils pour avancer, acquérir cette confiance en elles et progresser seules, justement ?

      Et oui, c’est peut-être difficile à lire ou à entendre, mais dans la vie, on ne fait pas toujours ce qu’on veut. Et j’estime que si je leur apprends dès le plus jeune âge à accepter cela, ce seront des petites filles conscientes d’avoir une place bien ancrée dans le monde qui les entoure, sans en faire des enfants roi. Des frustrations, si petites qu’elles soient, elles en rencontrent tous les jours, savez-vous. Et ce sera le cas tout au long de leur vie. Dois-je les enlever de leur passage sous prétexte de les rendre plus libres ? Dois-je leur cacher la réalité des choses ? Ou dois-je plutôt leur apprendre à les aborder de la meilleure façon, à leur donner les outils pour le faire en tout cas ?
      Question de choix, une fois de plus. Il y a 1000 manières d’élever ses enfants, l’essentiel étant d’être en accord avec soi-même 🙂

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