J’ai aimé Emily in Paris et je vous dis pourquoi en 5 points

Parfois (souvent même), je me demande comment on faisait avant Netflix… Je sais pas vous, mais j’ai du mal à me rappeler la télévision dans ce qu’elle a de traditionnel, les programmes que je consultais avidement dans le Ciné-Télé Revue chaque jeudi soir, les séries ou les émissions dont on attendait patiemment (ou pas) la suite chaque semaine… Ce temps est révolu. Désormais, on choisit ce qu’on regarde, un peu comme un menu au restaurant. Et quand la série nous plait, on peut binge-watcher tous les épisodes en une soirée ou en une nuit (lève le doigt si tu l’as déjà fait aussi !). C’est presque ce qui s’est passé pour moi avec l’un des derniers phénomènes Netflix, Emily in Paris !

Deux soirées de binge-watching

C’était plié. Et encore, c’est parce que mon petit corps de 36 ans a parfois du mal à suivre le rythme que ma tête lui impose – et s’écroule de fatigue dans le canapé au bout de 2 épisodes. Donc pour le coup, il m’a fallu 2 soirées pour terminer les 10 épisodes d’Emily in Paris. Une série que j’ai regardée d’abord par curiosité, mais qui m’a vite « happée » !

De la curiosité au coup de coeur

Je dois bien l’avouer : c’est d’abord la curiosité qui m’a amenée vers cette série il y a quelques jours à peine. Il faut dire qu’elle fait beaucoup parler d’elle… Sortie début octobre sur la plateforme de streaming, elle subit depuis lors les railleries et moqueries des Français, plus particulièrement des Parisiens, qui reprochent à cette série de verser complètement dans le cliché et de délivrer des contre-vérités sur leur vie quotidienne. C’est aussi et sûrement cette polémique et ces questionnements qui m’ont amenée vers la série (bon et aussi les photos de Lucas Bravo qui ont commencé à circuler, je dois bien l’avouer ^^).

Le Paris des clichés… & so what?

Je connais un peu Paris, j’y suis déjà allée plusieurs fois, avec mes yeux de touriste évidemment. Inévitablement, je la vois et je la regarde à travers des clichés, puisque je ne la vis pas de l’intérieur au quotidien ! C’est là que j’ai envie de dire « Et alors ? ». Bien sûr que le Paris d’Emily est biaisé par le regard étranger, mais personnellement, je n’ai pas trouvé cela dérangeant. Il ne faut pas oublier que c’est une fiction américaine qui joue justement sur les clichés, et pas que sur les Parisiens ou les Français, d’ailleurs… Emily est une américaine serial workeuse, ne parle pas un mot de français et ne semble pas vraiment vouloir l’apprendre. Si ça, c’est pas aussi un cliché… D’ailleurs, Darren Star, qui a produit cette série comme Sex and the City en son temps, le revendique : « Emily in Paris » n’est pas un documentaire sur la capitale française, c’est une fiction romancée. Et en ce sens, il a forcé le trait sur Paris comme il a forcé le trait sur New York dans la série emblématique des années 2000.

Alors pourquoi on accroche ?

1. Emily est un personnage naïf et attachant

Emily a ce côté à la fois naïf et très sûre d’elle, qui en fait un personnage attachant. Elle est fascinée par Paris, et en même temps elle ne sait pas comment y trouver sa place, en tant qu’étrangère et en tant que collaboratrice. Au fil des épisodes, il lui arrive évidemment plein d’aventures et de quiproquos, aussi bien avec le voisin (canon) du dessous qu’avec ses clients à l’agence, mais on a vraiment envie de continuer à regarder pour voir comment elle va se débrouiller pour avancer et « faire son trou ».

2. Les personnages secondaires sont impitoyables, drôles (ou alors carrément canons)

Les personnages qui gravitent autour d’Emily tombent aussi dans les clichés attendus, mais le tout fonctionne plutôt bien : la copine fofolle, la boss impitoyable, le voisin super canon, les clients hyper exigeants… Tout ce petit monde forme un écosystème drôle et dramatique à la fois, dans lequel les personnages « de second plan » sont parfois particulièrement touchants. Bref, l’alchimie fonctionne.

3. Un rythme soutenu et efficace

Emily et ses comparses évoluent sur un rythme assez efficace et pétillant, les épisodes passent vite (trop vite), elle vit beaucoup de choses en même temps, sur le plan pro comme perso. Il n’y a jamais un temps mort, le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer. Alors, c’est vrai, cela ne correspond pas nécessairement à la vraie vie, mais comme dit précédemment, Emily ne vit pas la vraie vie. Une fois qu’on l’a compris, on s’en accommode assez vite, parce que l’envie de connaître la suite prend le pas sur le reste !

4. Paris sera toujours Paris !

J’en reviens à la ville de Paris, véritable personnage à elle toute seule dans la série. Il y a presque comme un couple qui se forme entre Emily et Paris. Ils se découvrent, se testent, s’apprivoisent, s’aiment follement, s’éloignent, finissent par s’habituer l’un à l’autre au fil des épisodes. Et puis, c’est la ville de l’amour, du glamour… donc quel meilleur cadre pour une série/comédie romantique, même à la sauce américaine ? Les petites brasseries où l’on mange bien et où on déguste du bon vin sont là, les parcs où Emily se pose pour luncher avec son amie… Et même un épisode au cœur du majestueux opéra de Paris !

5. Emily in the City

Tout comme la série produite par Darren Star dans les années 2000, Sex and the city, « Emily in Paris » fait la part belle à la mode et aux jolis vêtements. Il faut dire que Lily Collins, qui joue le rôle d’Emily, les met très bien en valeur, jusque dans les accessoires (sacs et chapeaux) et les chaussures avec un talon tellement haut qu’il en est presque indécent (et qu’on ne vienne pas me dire qu’il est réaliste de porter des talons si hauts toute une journée, c’est impossible !). La mode elle-même est un élément central de la série, d’ailleurs, puisque toute l’intrigue de la fin tourne autour de la mode et des créateurs parisiens (réunissant eux aussi tous les poncifs !).

En résumé, « Emily in Paris » est comme un petit bonbon rafraîchissant, une jolie parenthèse qui donne le sourire en ces moments parfois sombres et difficiles. Finalement, je n’en demande pas plus quand je regarde une série de ce genre 🙂

Et une dernière chose : je ne peux pas comparer, mais je l’ai regardée en VO sous-titrée en français (car je suis loin d’être bilingue). Le problème de langue et le manque de connaissance du français par Emily sont des éléments centraux dans l’intrigue, donc je ne vois pas trop comment rendre cela en regardant en VF…

Et vous, vous avez suivi les aventures d’Emily ? Vous avez aimé ? Dites-moi tout !


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